Culture
Gala culturel
Montréal
Le comité Miss Afrique Montréal réussit dans le domaine de l'évènementiel.
Depuis sa création en 2010, le gala culturel Miss Afrique Montréal connait une réel expansion. Avec pour objectif la promotion du continent Africain, les membres du comité canalisent leur énergie sur le bon déroulement de l'aventure. Chaque année, ils proposent à leur audience des activités variées, une diversité culturelle, et pour finir, un gala riche en émotions. Moh Coulibaly, président de cette association florissante, se confie.
Nous sommes en compagnie de Moh Coulibaly, promoteur
et Président de l’organisation de Miss Afrique Montréal. Bonjour Moh, Comment
allez-vous aujourd’hui? Quand vous est née l’idée de Miss Afrique Montréal? Il
est vrai que la première édition a eu lieu en 2010. Qu’est-ce qui vous a
inspiré ou motivé?
Bonjour, merci de me recevoir j’en suis très fier et
honoré. Je vais très bien merci de le demander. L’idée de créer Miss Afrique
Montréal m’est venue en 2010 à travers une discussion avec des amis. Nous
étions déjà bien ancrés dans l’évènementiel au sein de la communauté africaine
de Montréal grâce à nos soirées à thème en boîtes de nuit à chaque fin de
session. Ces soirées regroupaient des centaines d’étudiants africains. Nous
avons vu qu’a Montréal il n’y avait pas assez d’événement mettant la culture
africaine en avant et nous avons voulu lancer un évènement assez global
regroupant la mode, la culture et les valeurs africaines en mettant l’accent
sur la femme. Le gala culturel avec élection de miss se trouvait être la
formule parfaite. Nous avons ensuite ajouté à celà le côté aventure humaine
afin que le public puisse découvrir et s’attacher aux aspirantes bien avant le
jour du spectacle en les suivant chaque semaine.
Quels sont vos plus grands défis? Les débuts
étaient-ils difficiles?
Notre plus grand défi est que chacun de nos
spectateurs puisse à un moment parler sans hésiter des différentes cultures de
ces pays qui sont si bien représentés chaque année.
Tout début est difficile. Nous avons eu à faire
beaucoup de recherches pour monter les activités reliées aux différents thèmes et
nous en avons nous-même beaucoup appris sur l’Afrique en travaillant sur ce
projet. Nous sommes de plus en plus à l’aise au fur et à mesure que les
éditions se succèdent et jusqu’ici tout s’est bien déroulé grâce au soutien
énorme de la diaspora, même en dehors du Canada.
Qui est Moh Coulibaly, pour la petite histoire?
(Sourires), Moh
Coulibaly est un jeune entrepreneur africain qui a beaucoup de rêves et fait
son maximum pour les réaliser à son rythme. Je recule rarement devant la
difficulté et j’adore les défis. Raison pour laquelle je suis avec vous
aujourd’hui.
En ce qui concerne MAM 2014 combien de candidates
avez-vous reçu? Quels ont été vos plus grands défis? Quels étaient les critères
de sélection?
Il y a eu plusieurs réactions négatives et positives
au sein de la communauté Africaine : La plupart critique le casting.
Êtes-vous au courant de ces réactions? Quelques commentaires?
Beaucoup de réactions comme chaque année, positives et négatives, mais toujours plus de positif que de négatif. La majorité ne critique pas le casting. Je dirais que plus de 80% sont contents de notre travail et saluent aussi la plus grande diversité culturelle que nous ayons jamais eu dans Miss Afrique Montréal. Nous recevons tous les jours des félicitations par rapport au grandissement de l’évènement, du travail effectué sur le site Internet à l’authenticité des candidates qui ont chacune leur univers. Nous recevons aussi constamment des applications de jeunes africaines qui aimeraient faire partie de l’aventure, des demandes de partenariats, etc… Il semble que ceux qui sont en désaccord avec nos choix n’aient pas nécessairement compris la mission de Miss Afrique et le message que l’on passe pourtant à chaque année. Miss Afrique Montréal est plus qu’un concours typique de beauté et, si nous avons choisi le terme «Miss», c’est justement pour combattre tous les clichés qui y sont rattachés. Nous vous invitons d’ailleurs à regarder notre vidéo de sensibilisation «I am a Miss : Ce que les gens disent de moi ne définit pas qui je suis» qui vise justement à combattre les préjugés. Certes, notre concept ne peut plaire à tout le monde, mais nous sommes ravis qu’il rejoigne 80% de notre public. À nous d’arriver à sensibiliser les autres 20%. J’en profite pour remercier tous ceux qui adhèrent au concept et qui contribuent à faire avancer notre cause.
Beaucoup de réactions comme chaque année, positives et négatives, mais toujours plus de positif que de négatif. La majorité ne critique pas le casting. Je dirais que plus de 80% sont contents de notre travail et saluent aussi la plus grande diversité culturelle que nous ayons jamais eu dans Miss Afrique Montréal. Nous recevons tous les jours des félicitations par rapport au grandissement de l’évènement, du travail effectué sur le site Internet à l’authenticité des candidates qui ont chacune leur univers. Nous recevons aussi constamment des applications de jeunes africaines qui aimeraient faire partie de l’aventure, des demandes de partenariats, etc… Il semble que ceux qui sont en désaccord avec nos choix n’aient pas nécessairement compris la mission de Miss Afrique et le message que l’on passe pourtant à chaque année. Miss Afrique Montréal est plus qu’un concours typique de beauté et, si nous avons choisi le terme «Miss», c’est justement pour combattre tous les clichés qui y sont rattachés. Nous vous invitons d’ailleurs à regarder notre vidéo de sensibilisation «I am a Miss : Ce que les gens disent de moi ne définit pas qui je suis» qui vise justement à combattre les préjugés. Certes, notre concept ne peut plaire à tout le monde, mais nous sommes ravis qu’il rejoigne 80% de notre public. À nous d’arriver à sensibiliser les autres 20%. J’en profite pour remercier tous ceux qui adhèrent au concept et qui contribuent à faire avancer notre cause.
Quels sont vos projets futurs? Quel avenir pour l’association?
Merci d’avoir
répondu à mes questions, ce fut un plaisir Moh.
AEN