Saturday, September 21, 2013

Le métier de coiffeur (Art/ CAMEROUN)



Coiffure
Le métier de coiffeur fait courir
Implantés çà et là, les salons de coiffure pour Hommes connaissent un réel essor à Yaoundé.

Situés dans les marchés ou en bordure de route, les salons de coiffure Hommes se déploient de différentes manières à Yaoundé. Ambulants, en plein air, ou de luxe, les coiffeurs abondent dans la cité.
Les coiffeurs en plein air sont généralement situés dans les marchés. Ils utilisent une chaise, une tondeuse électrique et de l’alcool pour désinfecter le matériel.
Pour coiffer, le spécialiste couvre le client d’un drap pour éviter de salir ses vêtements. Ensuite, il utilise la tondeuse pour réaliser la coupe de cheveux. Malgré l’insalubrité qui les entoure, ces professionnels de la coiffure reçoivent en moyenne dix clients par jour soit 2000 francs en moyenne par jour.
Dans les salons de coiffure dits de luxe, le confort est au rendez-vous. Les locaux abondent d’équipements sophistiqués tels que des fauteuils en cuir, meubles en bois, tondeuses rechargeables, cabines équipées pour les shampoings, brosses, peignes, et produits d’entretien pour les cheveux. Les techniques qu’utilisent « les professionnels de luxe » est différente de celle des coiffeurs en plein air. Après avoir effectué la coupe de cheveux, le coiffeur de luxe fait un shampoing au client suivi d’un petit massage sur les tempes. Tout cela coute environ 3.000 FCFA par tête.
En ce qui concerne l’investissement, le capital varie selon le type de structure. Pour les coiffeurs en plein air, le capital oscille entre 100.000 FCFA et 250.000 FCFA contre 2.000.000 FCFA pour les établissements de luxe.  

Enquête


Beauté
Rendre Beau, Source d’Epanouissement
Hans. M, 40ans, est un coiffeur de renom au quartier Rond Point Express, Biyem-Assi.
              
Hans. M exerce le métier de coiffeur depuis 17 ans et travaille à son propre compte de 7 heures 30 à 19 heures 30, de Lundi à Dimanche. Dynamique et engagée, il gagne en moyenne 35.000 FCFA par semaine. Cet argent lui permet non seulement de subvenir aux besoins de sa famille, mais aussi de payer l’impôt libératoire, et d’autres taxes.
« Je ne me plains pas, le métier nourrit son homme,» confesse-t-il. Comme Hans, des milliers d’autres coiffeurs s’épanouissent quotidiennement dans ce métier.

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