Coiffure
Le métier de coiffeur fait courir
Implantés çà et là, les salons de coiffure pour Hommes connaissent un réel
essor à Yaoundé.
Situés dans les marchés ou en bordure de route, les salons de coiffure
Hommes se déploient de différentes manières à Yaoundé. Ambulants, en plein air,
ou de luxe, les coiffeurs abondent dans la cité.
Les coiffeurs en plein air sont généralement situés dans les marchés. Ils
utilisent une chaise, une tondeuse électrique et de l’alcool pour désinfecter
le matériel.
Pour coiffer, le spécialiste couvre le client d’un drap pour éviter de
salir ses vêtements. Ensuite, il utilise la tondeuse pour réaliser la coupe de
cheveux. Malgré l’insalubrité qui les entoure, ces professionnels de la
coiffure reçoivent en moyenne dix clients par jour soit 2000 francs en moyenne
par jour.
Dans les salons de coiffure dits de luxe, le confort est au rendez-vous.
Les locaux abondent d’équipements sophistiqués tels que des fauteuils en cuir,
meubles en bois, tondeuses rechargeables, cabines équipées pour les shampoings,
brosses, peignes, et produits d’entretien pour les cheveux. Les techniques
qu’utilisent « les professionnels de luxe » est différente de celle
des coiffeurs en plein air. Après avoir effectué la coupe de cheveux, le
coiffeur de luxe fait un shampoing au client suivi d’un petit massage sur les
tempes. Tout cela coute environ 3.000 FCFA par tête.
En ce qui
concerne l’investissement, le capital varie selon le type de structure. Pour
les coiffeurs en plein air, le capital oscille entre 100.000 FCFA et 250.000
FCFA contre 2.000.000 FCFA pour les établissements de luxe.
Enquête
Beauté
Rendre Beau, Source d’Epanouissement
Hans. M,
40ans, est un coiffeur de renom au quartier Rond Point Express, Biyem-Assi.
Hans. M exerce le métier de coiffeur depuis 17 ans et travaille à son propre compte de
7 heures 30 à 19 heures 30, de Lundi à Dimanche. Dynamique et engagée, il gagne
en moyenne 35.000 FCFA par semaine. Cet argent lui permet non seulement de
subvenir aux besoins de sa famille, mais aussi de payer l’impôt libératoire, et
d’autres taxes.
« Je ne
me plains pas, le métier nourrit son homme,» confesse-t-il. Comme Hans, des
milliers d’autres coiffeurs s’épanouissent quotidiennement dans ce métier.
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